A l’occasion du mois de la Francophonie, trois spectacles d’improvisation théâtrale ont été organisés par l’Institut Français, l’Ambassade de Suisse, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles et le Bureau du Québec. Une vingtaine de comédiens belges, français, marocains, suisses et québécois se sont affrontés en deux équipes lors de la compétition « Match d’impro, l’originale » les 29, 31 mars et 1er avril à Rabat (Salé), Casablanca et Marrakech.
Qu’est-ce que l’improvisation théâtrale ?
Qui dit match d’improvisation dit joute verbale et physique, coups de sifflet, ambiance conviviale, imagination et créativité. Différent d’une pièce de théâtre "classique", le match d’impro se déroule sans synopsis ou mise en scène prédéfinie et nécessite la participation du public afin d’encourager et départager les équipes. Il est dirigé par un.e arbitre qui explique les règles du jeu et les contrôle, choisit les thématiques et fixe la durée des scènes. Une fois le thème annoncé, les deux équipes disposent de quelques secondes pour trouver une histoire, des personnages, un décor. Le public est ensuite chargé de voter à la fin de chaque scène pour l’improvisation de l’équipe qu’il a préférée.
Couronnés d’un grand succès, ces trois matchs d’improvisation ont permis de réunir dans un espace de jeu des artistes issus de différentes cultures qui partagent pourtant une langue commune, le français. Ils ont été dirigés par le comédien belge Jean-Marc Cuvelier, membre de la Ligue d’improvisation belge professionnelle, qui a incarné le rôle de l’arbitre en chef. L’improvisation, explique-t-il, est un art qui se développe depuis plusieurs années alors que cette dernière était au départ un outil pour le travail de recherche du comédien.
Ces tournées au Maroc avaient pour objectif de renforcer la dimension professionnelle des matchs d’improvisation.
Avec la participation des comédiens belges Jean-Marc Cuvelier, Jean-Claude Dubiez, Marie-Paule Kumps.